Hémorroïdes

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Parfois, la perception d’une boule dans le canal anal peut correspondre à une thrombose hémorroïdaire, mais dans ces cas-là, c’est avant tout pour la douleur anale que le patient viendra consulter.

La douleur anale peut être de plusieurs types. Ses caractéristiques aideront au diagnostic. Permanente, elle oriente vers une thrombose ou un abcès ; pulsatile, elle fait rechercher un abcès. Provoquée par la défécation, elle oriente vers une fissure anale.

La thrombose est une complication fréquente des hémorroïdes. Sa prise en charge diffère selon qu’elle siège au niveau des plexus hémorroïdaires externes ou internes.

  • La thrombose hémorroïdaire externe est la plus fréquente. Typiquement, elle débute brutalement par une douleur anale intense, permanente, présente la nuit, indépendante des selles, empêchant parfois la position assise. Dès l’inspection de la marge anale, le médecin constate une tuméfaction sous-cutanée, bleutée, dure et douloureuse à la pression, correspondant au caillot ; cette tuméfaction peut parfois être associée à un œdème. L’évolution spontanée se fait vers une disparition des symptômes en quelques jours. Dans certains cas, la nécrose spontanée du sac contenant le caillot entraîne un saignement qui soulage le malade. A distance, la séquelle de cette nécrose cutanée peut être représentée par un repli cutané : la marisque. Ces replis cutanés, indolores, situés au niveau de la marge anale sont parfois pris par les patients pour des hémorroïdes externes. Elles ne nécessitent aucun traitement sauf si elles sont associées à un prurit qu’elles peuvent entretenir, ou à la demande du patient pour raison esthétique ou pour difficultés à l’essuyage. Ces marisques doivent impérativement être différenciées des condylomes acuminés.

 

  • La thrombose hémorroïdaire interne est le plus souvent extériorisée. Survenant généralement sur une maladie hémorroïdaire ancienne et procidente, elle se présente sous la forme d’un prolapsus tendu et irréductible, très douloureux, avec une zone périphérique oedémateuse et une zone centrale rougeâtre. Elle peut être localisée ou intéresser toute la circonférence anale. Parfois, la thrombose hémorroïdaire interne ne s’extériorise pas. Perçue au toucher anal, elle est visible lors de l’anuscopie sous forme d’un petit caillot bleuté. 

Dernière mise à jour le 28/06/2006 

 
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